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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 13:00

La gastronomie française pleure la disparition de Monsieur Paul, « le cuisinier du siècle »

Paul BOCUSE, qui souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson s’est éteint ce samedi matin chez lui, à l'aube de ses 92 ans, dans « l'auberge du pont », à COLLONGES –AU-MONT-D’OR (69).

C’est ici même, dans cette commune située au nord de LYON, que le Paul BOCUSE voit le jour le 11 février 1926.

Né dans une famille de cuisiniers de père en fils, il entre en apprentissage dans la capitale des Gaules.

En 1944, âgé de 18 ans, il s'engage volontairement dans l'Armée française de la Libération du général de Gaulle. Blessé en Alsace, il est soigné par les Américains, qui lui tatouent un coq gaulois sur l'épaule gauche.

Il sera décoré de la Croix de guerre.

Après la guerre, il poursuit sa formation chez chez Eugénie BRAZIER, dite la « mère BRAZIER », au col de la Luère, à POLLIONNAY, dans le Rhône.

Cette cuisinière, triplement étoilée en 1933, lui inculquera la rigueur.

Dans les années 1950, il rejoint Fernand POINT, à VIENNE (Isère), son père spirituel, chez qui Il passera huit années.

En 1958, il rentre définitivement à COLLONGES et obtient sa première étoile au Guide Michelin suivie d’une deuxième deux ans plus tard.

Il reprend L'Abbaye de COLLONGES, après le décès de son père et en fait un haut lieu de réception de prestige.

En 1961, Paul BOCUSE remporte le titre de « Meilleur ouvrier de France », avant de gagner sa troisième étoile en 1965.

Trois étoiles dont il ne se départira jamais.

Les plats du « Pape de la gastronomie française » tels la « poularde demi-deuil », le « gratin de queues d'écrevisses », ou la « soupe VGE », créé en 1975 pour la remise de sa Légion d'honneur à l'Elysée, étaient devenus des classiques.

Sacré « Chef du siècle » en 2011, à NEW YORK, par la prestigieuse école culinaire américaine Culinary Institute of America (CIA), « Monsieur Paul » comme le nomment respectueusement ses paires a fait rayonner l'image de la cuisine française à travers le globe.

Initiateur en 1987 des « Bocuses d'or », un concours d'envergure mondiale, qui a lieu tous les deux ans lors du Sirha à BRON (69), Paul BOCUSE a beaucoup œuvré pour que la gastronomie française rayonne bien au-delà de ses frontières.

Le 25 février 1975 Paul BOCUSE est décoré de la Légion d'Honneur par le président

Valéry GISCARD D'ESTAING.

L’hommage des cuisiniers et des politiques

Depuis l’annonce de la disparition du « primat des gueules », les réactions n’ont cessé de pleuvoir sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Le cuisinier savoyard Marc VEYRAT a salué, sur BFMTV celui qui a été « un guide, un visionnaire » qui a « fait sortir les chefs des cuisines ». Cyril LIGNAC a remercié sur le réseau social « Instagram » le grand chef « pour ses conseils et sa bienveillance ».

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