SANDRA REINFLET : UNE ARTISTE SAUMUROISE ATYPIQUE (2)

On se retrouve pour la suite du reportage, que nous consacrons à une jeune artiste saumuroise, aux multiples facettes, demeurant désormais à PARIS.

Fille de médecins, elle a effectué son parcours scolaire à SAUMUR, en fréquentant tout d’abord l’école primaire Jacques PRÉVERT (1987-1992), avant le collège privé St André (1992-1996) et le lycée St-Louis (1996-1999).

TV@ : Que pensiez-vous faire à la fin de vos études ? 

SANDRA REINFLET : « Au départ, j’avais imaginé devenir enseignante, mais en terminale, je me suis rendu compte que je n’étais pas faite pour les études de lettres. 

Mon conseiller d’orientation m’a alors fait passer des tests. 

Comme j’aimais voyager, entreprendre, parler plusieurs langues, il m’a conseillé de faire une école de commerce. 

En 1999, après le bac littéraire, option arts, j’ai intégré l’École Supérieure Des Sciences Commerciales d’ANGERS.

Jusqu’en 2004, j’ai préparé un Master en communication et marketing. 

Durant ces cinq ans d’études, je n’ai pas eu le sentiment d’acquérir de réelles compétences, si ce n’est une sorte de meilleure compréhension du modèle actuel.

Mais j’ai joué le jeu jusqu’en 2001, quand un grave accident de la route a remis tout en cause. » 

TV@ : Cet accident a donc marqué un tournant dans votre vie ? 

SANDRA REINFLET : « Tout à fait, car à l’âge de vingt ans, à cause de (ou plutôt, grâce à) quatre côtes cassées, une péritonite et un intestin perforé, j’ai découvert que j’étais mortelle. 

Suite à ce choc, je me suis dit qu’il ne fallait plus que j’attende pour me lancer dans mes projets, car je n’avais peut-être pas les 80 ans promis devant moi. 

En fait, cet accident a été un accélérateur de particules, il m’a fait prendre conscience qu’il y a urgence à se réaliser. 

Je regrette que nous ayons souvent besoin de déclics violents, comme celui-là, pour oser nous lancer dans les projets qui nous tiennent vraiment à cœur.» 

TV@ : Comment êtes-vous passée à l’action ? 

SANDRA REINFLET : « Dès l’année suivante, je suis partie avec ma meilleure amie Yuki, franco-japonaise, pour étudier un semestre à MANILLE, aux Philippines, toujours dans le cadre de l’école de commerce. 

En 2002, nous avons donné des cours d’anglais et d’informatique à des femmes au passé lourd (prison, prostitution, etc.), pour les aider à construire des projets professionnels. » 

En vidéo, la jeune femme est revenue sur cet épisode enrichissant de sa vie. 

A suivre …