UNE ASSOCIATION ANGEVINE NOMMEE « CLAIR DE LUNE » (3)

  

Nous continuons notre reportage, consacré à l’association angevine « Claire de Lune », qui nous permet de découvrir tout d’abord la styliste et juriste Laurence MBOLE, sa fondatrice.

Lors de notre récent entretien, nous lui avons demandé comment elle est devenue juriste.

Laurence MBOLE : « En 2005, un nouveau drame familial m’a obligé à "fermer boutique".

Cette fois, je tournais à nouveau la page, et m’inscrivais à la faculté de droit de TOULOUSE, où cinq années d’efforts m’ont permis d’obtenir une Maîtrise en Droit notarial.

Epuisée par la formation en ligne et des déplacements fréquents à Toulouse, je me suis inscrite à la fac de Droit d’Angers où j’ai décroché mon Master 2 en  contrats privés et publics. »

TV@ : Qu’avez-vous pu faire avec de tels diplômes en poche ?

Laurence MBOLE : « Malgré mon acharnement pour trouver un job de juriste, le marché du travail en a décidé autrement.

Toujours prête à rebondir, une idée en tête me donne envie de recommencer une activité dans le monde de l’art, pour exprimer ce que j’ai au plus profond de moi, à savoir : la créativité. »

TV@ : De quelle manière avez-vous procédé pour exercer à nouveau une activité artistique ?

Laurence MBOLE : « J’ai cherché un nouvel espace commercial angevin. 

Ainsi, c’est la rue Saint Martin, en plein centre d’Angers, qui a vu renaître en Septembre 2011, ma petite boutique « Atchobo ».

Passionnée par les années 50, l’arrivée des imprimés  à tendance ethnique sur les podiums parisiens m’interpellait et m’a stimulé.

Mes créations en wax se sont fait remarquer par leur coupe vintage, leur finition, par le mélange original des matières : wax et soie, wax et taffetas. »

TV@ : Pouvez-vous nous présenter votre magasin ?

Laurence MBOLE : « Mon local fait 60 mètres carrés, dédiés aux objets cadeaux ethniques,  bijoux ethniques,  poupées,  vêtements en tissu africain, et linge de maison.

Je ne suis pas styliste diplômée, mais travaille jour et nuit en tant que tel, car je fais tout le design de mes robes, pour confier uniquement la confection aux couturières. 

La partie marketing et communication, la comptabilité, la recherche de nouveaux partenaires, sans compter la gestion du quotidien et de la clientèle, tout cela fait partie de mon job. »

TV@ : C’est donc un job pluridisciplinaire, en êtes-vous récompensée ?

« Je n’ai pas de salaire !

Ma vraie récompense est au niveau de la réalisation de mes objectifs : mes créations sont à l’honneur dans des ventes privées à BRUXELLES et PARIS, au sein de la  diaspora Black.

D’un défilé à l’autre, au travers de mon site internet, mon style commence à faire écho. »

TV@ : Comment décrivez-vous vos créations ?

Laurence MBOLE : « D’inspiration  vintage  des années 50, 60 et 70, mes robes ont le privilège de concilier élégance et  raffinement.

Elles sont baptisées « Grace KELLY », « Brigitte BARDOT », « Audrey HEPBURN » (en photo), « Rita HAYWORTH ».

Ce sont des valeurs intemporelles que je souhaite faire reconnaître et faire porter par  chaque française qui assume sa féminité ».

En vidéo, Laurence MBOLE nous parle de sa clientèle et des objets les plus vendus, dans son magasin angevin.

A suivre …