Attraction du dernier Mondial de l’Auto, le concept car RENAULT DeZirr a enthousiasmé les foules au parc des expositions de la Porte de Versailles.
Redescendu de son podium pour quelques uns seulement de nos confrères, le concept DeZir a posé ses roues sur le bitume du circuit de MORTEFONTAINE, au nord de PARIS, pour un essai très privé.
Certains confrères, de la presse spécialisée, ont donc eu le privilège d'essayer dernièrement le superbe concept-car RENAULT en mode Z.E, pour zéro émission du fait de son moteur électrique.
D’un podium à la réalité du circuit de MORTEFONTAINE dans l’Oise, il n’y a finalement que quelques kilomètres pour que le rêve se transforme en réalité, en un intense et fort moment d’émotion, en découvrant ce DeZir tant désirable.
Ce n’est pas tous les jours qu’un constructeur propose de prendre le volant d’un concept car unique, dont la valeur est de 8,5 millions d’euros ! Alors ne perdons pas de temps.
DU DeZir NÉ LA RÉALITÉ ET L’AMOUR AUSSI !
Premier concept d’une longue série de six ,sur le thème du cycle de la vie, DeZir symbolise l’amour et surtout la nouvelle dynamique de RENAULT, en terme de design.
Première réalisation de Laurens VAN DEN ACKER, nouveau directeur du style de la marque au losange depuis moins d’un an, DeZir marque une rupture totale avec le design prôné par son prédécesseur, Patrick LE QUEMENT.
Sous la houlette d’Alex BREUN, concepteur de la dernière Mégane Trophy et désormais chef du département des concept cars, DeZir ouvre un nouveau chapitre et surtout une série impressionnante de six concept cars, durant les deux prochaines années.
Pour le premier acte, c’est fort logiquement l’amour, “les premiers baisers” d’un jeune couple qui débute son cycle de vie. Après l’amour de DeZir, l’imaginaire de VAN DEN ACKER abordera les thèmes de l’exploration, de la famille, du travail, du jeu et enfin de la sagesse.
Voilà de quoi en prendre encore plein les yeux, durant les deux prochaines années, avec un concept par thème.
Vivement le salon de Genève en mars 2011 pour découvrir le deuxième acte de cette nouvelle saga.
LE CONCEPT DeZir ÉVEIL LES SENS
Avec DeZir, les pupilles sont en ébullition ... Il faut dire que les formes sont sensuelles, futuristes, émotionnelles et sculpturales.
Au premier regard, DeZir déclenche la passion, comme le rouge sang de sa robe, et pour mettre en éveille l’émotion, DeZir se pare en certains endroits de sa carrosserie de gaufrages sur son capot, son toit ainsi que sur les bandes latérales, taillées dans la masse d’un bloc d’alu de 250 kg.
Le regard et le toucher, DeZir éveille donc les sens, avec une émotion toute particulière, comme lors d’une première rencontre finalement.
Une fois les portes en élytre inversées ouvertes, on découvre un cockpit à l’ambiance futuriste, avec une banquette unique, pour les deux occupants, qui coulisse d’une seul tenant, afin de parfaitement adapter sa position de conduite. Recouverte de cuir blanc, tout comme le plancher d’ailleurs, cette banquette intrigue par son éclairage rouge, qui évoque des veines et le sang qui coule.
Disons que c’est l’aspect organique de DeZir, avec un coeur qui bat.
Pour le reste, DeZir conserve les attributs d’une automobile, finalement presque normale, avec une console de bord qui enveloppe le conducteur, un volant fortement tulipé digne d’un engin spatial, un levier de vitesses ou encore un pédalier en alu massif, constitué de deux pédales, l'une à droite pour l'accélérateur, et l'autre à gauche, servant de frein; difficile de faire plus simple !
DeZir DANS UN QUASI SILENCE DE CATHÉDRALE
Prendre le volant d’un tel concept demeure un grand moment et disons que l’on ne fait pas trop le malin, même si ce n’est qu’un galop d’essai, de quelques kilomètres, sur un circuit routier privé.
Si l’installation à bord nécessite une certaine souplesse, avec une glissade des fesses, sur le ponton pour finir dans la banquette, une fois à bord on prend vite la mesure de l’engin et de son environnement futuriste, après quelques explications.
Doté des trains roulants de la Mégane Trophy de course, DeZir se montre naturellement vive et précise, sans prendre le moindre roulis et sa conduite est finalement aussi facile que celle d’une Mégane de série, la largeur en plus.
La caisse étant dépourvue du moindre insonorisant, on entend les grincements de certaines pièces en mouvement ou encore les graviers, qui tapent sous la caisse et dans les passages de roues, sans oublier le sifflement du moteur électrique, comme une voiture radio commandée.
Même si pour cet essai le moteur électrique, en provenance de la Fluence Z.E, était bridé pour des raisons d’autonomie et de sécurité, afin de ne pas finir dans un rail ou un arbre du circuit de MORTEFONTAINE, l’expérience valait largement le déplacement.
Pour éviter le trafic, le trajet a été entièrement fait de nuit, donc les phares allumés, et avec le chauffage pour ne pas avoir froid ! L'arrivée au ministère de l'économie et de la technologie a eu lieu le mardi 26 Octobre dernier, à 8 heures du matin, alors que la voiture était partie de MUNICH à peine sept heures plus tôt.
Il faut également précisé que les batteries de la petite Audi n'étaient pas complètement déchargées, à l'arrivé à BERLIN. Le ministre a pu aller faire un tour avec la voiture... Il en aura profité pour confirmer une subvention, et nous ne doutons pas qu'on reparlera vite de DBM Energy, seul, ou associé au groupe multi-énergies LEKKER (anciennement NUON), avec qui il a organisé ce record.
Vous pouvez également découvrir cet évènement dans la 
/image%2F1500387%2F20150416%2Fob_a1475e_camescope-jvc-gy-hd-101-de-face.jpg)