La semaine dernière, nous avons commencé à nous intéresser, à la chanteuse angevine « SwingLee », que nous avons eu la chance de rencontrer ces derniers mois au restaurant "La Douceur Angevine" à LOURESSE-ROCHEMENIER (49).
Contrairement à beaucoup d’autres interprètes, elle n’a pas participé à des concours de la chanson.
SwingLee : « À quinze ans, j'en aurais eu envie, mais je ne savais pas comment faire et aujourd'hui cela ne me viendrait pas à l'idée !
De nombreux artistes m'ont écoutée et ont donné leurs avis et conseils.
La dernière en date, c'était mon amie Marielle DECHAUME, une excellente coach vocal, en plus d'une chanteuse généreuse et talentueuse !
Une sacrée chance pour moi ! C'est de cela que j'avais besoin.
Désormais, aussi, chaque fois que mes spectateurs se mettent à danser et à sourire, pendant mes concerts, j'estime que j'ai gagné le concours ; cela me suffit !
Surtout, s'ils viennent en plus me voir après, complètement surexcités, pour me dire que ma prestation artistique leur a plue ; c'est leur émotion qui me dit si j'ai été à ma place. »
TV@ : Que pensez-vous des « Bâtisseurs de chansons », « The Voïce », « Nouvelle Star » … ?
SwingLee : «Tous ces concours ne se valent pas, mais ils sont une chance formidable pour les jeunes spectateurs de comprendre comment on améliore sa façon de chanter.
A propos des émissions télévisuelles, j'admire immensément ces jeunes participants, dont certains ont un talent magnifique, car ils sont soumis à des pressions très fortes et doivent apprendre leurs morceaux rapidement, tout en gérant la scène et les millions de téléspectateurs.
Tout cela, sans perdre contact avec l'émotion et sans la laisser prendre le pas sur la maîtrise vocale non plus.
C’est un véritable exercice d'équilibriste !
Il y a dix ans, j'ai pas mal appris en écoutant les « feed-backs » de l'équipe de « La Nouvelle Star ».
Venant du monde de l'opéra, j'avais tout à découvrir en matière de chant « pop ».
TV@ : Quels ont été vos débuts d’auteur et de chanteuse, à l’âge adulte ?
SwingLee : « À 21 ans j'ai commencé à chanter dans les choeurs de l'opéra d'ANGERS (49), tout en menant une carrière d'enseignante en parallèle.
Quand le choeur a été dissout en 2004, j'ai eu envie d'aller enfin vers le style de musique que j'aime.
L'aventure à l'opéra avait été fabuleuse, car je bossais avec des pros et sur scène, mais il était temps de passer à ce qui me correspond vraiment. »
Dans la vidéo ci-dessous, l’artiste angevine nous raconte ses meilleurs souvenirs de chanteuse d’opéra, avant de découvrir le « swing ».