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A chaque fois que nous trouverons un document audiovisuel de qualité, nous faisant découvrir un véritable talent, comme celui que vous verrez dans la vidéo ci-dessous, nous ne manquerons pas de le diffuser, pour vous faire partager notre plaisir; profitez-en ! 

Si vous en trouvez également de votre coté, n'hésitez surtout pas à nous communiquer le lien, qui nous permettra de transférer la vidéo sur ce vidéoblog, à partir de notre adresse : clipclapvideo@aol.fr.

Merci d'avance !

Lors d’une soirée « anniversaire », à laquelle m’avait conviée une amie, j’ai eu l’occasion de découvrir l’hôtel restaurant « Le Prieuré » de CHENEHUTTE-LES TUFFEAUX, situé à 6 Km de Saumur, au bord de la Loire.

Dans un parc séculaire, cette somptueuse demeure des XIIème et XVIème siècles, qui offre un panorama unique sur la Vallée de la Loire, est devenue le premier maillon des « Grandes Etapes Françaises », par le plus grand des hasards.

A l’intérieur, le confort est cossu et l’on remarque notamment la présence d’un piano, dans un grand salon, jouxtant l’une des salles du restaurant. Il permet ainsi d’accueillir plusieurs fois par an des artistes, assurant des concerts, récitals …

En novembre dernier, nous avons pu ainsi rencontrer une pianiste parisienne, habitant désormais VERTOU, en Loire-Atlantique.

Grand-mère depuis l’an dernier, Martine BRIAND vit désormais à la campagne où elle profite d’un petit coin « zen », avec un jardin très arboré.

Native d’Angers, elle a toujours été « bercée » dans le milieu artistique, puisque sa mère était  cantatrice à Paris et faisait des concerts.

Ainsi, cette artiste emmenait sa fille régulièrement aux répétitions des concerts de l’orchestre d’Angers. Très vite, Martine BRIAND a pris conscience de l’importance de la musique dans sa vie.

Elle fut  élève de l’école de musique et une fois lycéenne, elle a pu profiter également des leçons de Marie Madeleine PETIT, une élève d’Yves Nat.

A l’époque, elle se dirigeait vers des études de langues et n’hésita pas à partir aux U S A, en bénéficiant d’une bourse de « l’American Field Service ».

Lors de son interview, nous avons voulu savoir quels étaient alors ses compositeurs préférés.

Martine BRIAND : « J’ai toujours eu une préférence pour BACH et DEBUSSY.

A propos un prélude de DEBUSSY m’a permis d’obtenir un prix, lors de mon année dans le New Jersey.

Un professeur de « la Julliard School », qui donnait des cours à ma sœur américaine, m’a permis de suivre gratuitement des cours pour que nous fassions du « deux pianos ».

C’est en Autriche, où j’ai vécu vingt-cinq ans, que j’ai découvert les vrais visages de MOZART ET SCHUMANN.»

TV@ : A quel moment avez-vous pris conscience de vos possibilités musicales ?

Martine BRIAND : « Assez tard, lorsque mes quatre enfants furent scolarisés. A partir de ce moment-là, j’ai eu plus de temps pour travailler. J’ai reçu un grand piano, au lieu du droit, et j’ai pu faire de la musique avec »  le professeur HUBNER,  un violoniste du « Philharmonique de Vienne ».

TV@ : Quel a été ensuite votre parcours artistique ?

Martine BRIAND : « Etant à l’époque en Autriche, j’ai pu retravailler avec Seta TANYEL, arménienne de grand talent, qui vit désormais à Londres, et avec plusieurs professeurs de la « Musikhochschule » de VIENNE. 

Plus tard, j’ai pu suivre les cours de musique de chambre avec Madame SOMA, à l’école Normale Cortot  à Paris et ceux de Germaine MOUNIER; ce fut d’ailleurs une grande chance pour moi, car c’était sa dernière année.

Travailler avec elle la « Berçeuse » de CHOPIN reste un moment fort de ma vie artistique. »

TV@ : Quels sont vos projets ?

Martine BRIAND : « Je souhaite enregistrer un troisième C.D, avec des pièces de DEBUSSY, RAVEL et FAURE, avec des « quatre mains ». J’aimerais continuer à faire des stages à la maison, éventuellement aussi à l’étranger, pour adultes désirant se remettre au piano et goûter à la musique de chambre.

Par ailleurs, je projette aussi des soirées musicales, au profit d’œuvres humanitaires, comme  « POUR UN SOURIRE D’ENFANT » … ou pour égayer les soirées des maisons de retraite.

Je souhaite partager ma joie de faire de la musique, utiliser mes connaissances pour aider les élèves  à découvrir leurs possibilités, les amener à une meilleure écoute et les faire progresser.

En fait,  mon désir est d’apporter, à travers la musique, de la bonne humeur, de la chaleur et de l’espoir, pour contrecarrer un peu la négativité  des nouvelles quotidiennes qui sont rarement réjouissantes. »

Je vous invite maintenant à voir et à entendre jouer cette pianiste, filmée par un vidéaste amateur, dans de très mauvaises conditions, avec notamment un manque évident d’éclairage.

Voilà pourquoi, nous avons été contraints d’insérer quelques photos, au montage vidéo.
Joyeux Noël à tous !